spectacle

L'île des esclaves

représentations annulées

Marivaux - Jacques Vincey

 

 

THÉÂTRE 

 

 

Pièce en un acte de Marivaux qui aborde les rapports dominants/dominés. Le maître devient ici esclave et l’esclave devient maître. Les rapports sociaux fondés sur la hiérarchie des rangs se révèlent plus absurdes et précaires que des tigres de papier.

 

Quatre athéniens se retrouvent échoués sur la mystérieuse et révolutionnaire île des esclaves... Très vite guidés par Trivelin le gouverneur de cette république, les naufragés vont devoir se soumettre à une singulière expérience : inverser leurs rôles ! Les asservis se changent sans complexe en « patrons » de leurs anciens maîtres et ces derniers sont sommés de montrer obéissance.

 

Ceux à qui le hasard de la naissance avait donné des privilèges se révèleront-ils capables d’affronter ce revers de fortune ? Et comment se comporteront les anciens esclaves, eux-mêmes soumis aux exigences de leur hôte Trivelin ? Souvenir des souffrances passées, chantage affectif et désir de vengeance vont bon train dans cette cruelle et vertigineuse comédie philosophique en un acte.

 

Cette pièce de Marivaux du XVIIIe siècle est éclairée par un prologue et un épilogue écrits par le metteur en scène Jacques Vincey, en collaboration avec les jeunes acteurs, choisissant ainsi d’interroger les formes d’asservissement des plus intimes aux plus politiques.

            

Distribution

TEXTE Marivaux MISE EN SCÈNE Jacques Vincey COLLABORATION ARTISTIQUE Camille Dagen PROLOGUE ET ÉPILOGUE Camille Dagen et Jacques Vincey, en collaboration avec les interprètes AVEC Blanche Adilon, Thomas Christin, Mikaël Grédé, Charlotte Ngandeu, Diane Pasquet et la voix de Jacques Vincey SCÉNOGRAPHIE Mathieu Lorry-Dupuy LUMIÈRE Marie-Christine Soma COSTUMES Céline Perrigon MAQUILLAGE ET PERRUQUES Cécile Kretschmar SON Alexandre Meyer

Production / Coproduction

PRODUCTION Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia SOUTIEN dispositif Jeune Théâtre en Région Centre-Val de Loire et du Jeune Théâtre National.

Crédits photos

Christophe Raynaud de Lage