Théâtre

Je suis la bête

Anne Sibran – Julie Delille

THÉÂTRE 

Enfant sauvage, Méline livre son expérience du monde civilisé après avoir été arrachée de la forêt où elle a grandi. Avec Je suis la bête, l’autrice Anne Sibran compose une langue hybride à laquelle Julie Delille donne corps, où le silence a valeur de manifeste face aux fracas de la société humaine.

 

« Les bêtes ont le silence et les hommes ont les mots. La langue peut dire : la bête est moins que l’homme. Et la bête se tait ». C’est en connaissance de cause que Méline fait ce constat. Abandonnée enfant, elle est recueillie et élevée par un animal sauvage avant de se faire capturer pour réintégrer la société des Hommes. Elle découvre alors leur violence, la puissance de leur langue et sa pauvreté.

 

Les mots de Méline sont quant à eux instinctifs, nourris par les bruits de la forêt qui sculptent le silence et inculquent un autre savoir, une science de l’écoute.

 

Julie Delille relève ici un défi d’une rare sensibilité, à la fois par son interprétation et sa dramaturgie. Elle donne autant à voir, à écouter, qu’à ressentir le clair-obscur de la lisière entre l’Homme et l’Animal.

 

             

Je suis la bête est édité chez Gallimard, collection Haute enfance

 

Spectacle accueilli avec le soutien de l'ONDA.

Distribution

TEXTE ET ADAPTATION Anne Sibran MISE EN SCÈNE ET INTERPRÉTATION Julie Delille SCÉNOGRAPHIE, COSTUME ET REGARD EXTÉRIEUR Chantal de la Coste CRÉATION LUMIÈRE Elsa Revol CRÉATION SONORE Antoine Richard

Production / Coproduction

PRODUCTION Théâtre des trois Parques COPRODUCTION Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux ; Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National du Limousin ; Abbaye de Noirlac, Centre culturel de rencontre SOUTIEN Maison George Sand, Centre des monuments nationaux à Nohant ; La Pratique, Atelier de fabrique artistique à Vatan. Le Théâtre des trois Parques est soutenu par la DRAC Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire, le Département du Cher et la Commune de Montlouis, en Berry.

Crédits photos

Florent Gouëlou